Publié dans Société

Rivière de Sisaony - La vigilance jaune « menace de danger » maintenue 

Publié le mercredi, 07 février 2024

Le niveau de la Sisaony continue de baisser s’il a atteint les 3,37 mètres dans la nuit de mardi. A noter que la vigilance rouge, « danger imminent » est de 3,50 mètres. Hier, à 5 h du matin, le niveau de la Rivière Sisaony à l’échelle d’Ampitatafika était de 3,30 mètres. Le niveau a baissé de 0,07 mètre  en 5 heures et continuera à baisser durant les prochaines 12 heures. La cote de vigilance jaune, « menace de danger » à cette station est de 2,50 m. Par conséquent, la vigilance jaune est encore maintenue dans la plaine de Tanà, traversée par la rivière Sisaony.

Et les Communes Tsiafahy, Androhibe, Antsahadita, Bongatsara, Antanetikely Ambohijoky, Alatsinainy Ambazaha, Ampahitrosy, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato Andrefana, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana, Ampangabe sont concernées par cette alerte jaune. 4 ménages et 16 personnes ont évacué volontairement les bureaux de la Commune Ampitatafika, hier soir, et déplacés à l'église FJKOMAF. Selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) les éléments du Corps de la protection civile ainsi que les sapeurs-pompiers d’Antananarivo sont toujours sur place. Toujours prêts à intervenir en cas de rupture de la digue, ils ont encore à identifier des personnes à risque. Et l’évaluation de ce risque effectuée par les acteurs locaux et agents SAR. Ainsi, un numéro d’urgence est à la disposition de la population en cas de besoin. D’ailleurs, la cause de la montée des eaux est encore incertaine. Même si les précipitations diminuent, le niveau des eaux pourraient encore monter. Par contre, les Communes traversées par l'Ikopa et le Mamba restent à l'écart des menaces de la montée des eaux.

Pour rappel, suite aux précipitations dans la Grande île, plusieurs Régions dont Analamanga et Boeny sont sous les eaux. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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